EN BREF

"Some Sunny Days" est un road-movie de pauvres.
Robert, personnage principal, part avec son vélo chercher un frigo sur les routes des landes au lieu d’aller en auto
en acheter un dans un supermarché.
De toute façon, il vit de peu et n’a pas beaucoup d’argent.

"Some Sunny Days" est un film silencieux.
Les personnages parlent peu ; le minimum vital pour essayer de se comprendre et aussi par politesse.
Le son des grillons, des mouches, de la forêt, des pins, de l’eau est plus présente que leur voix.

"Some Sunny Days" est un film absurde.
Nous sommes plongés dans un monde « extra » ordinaire, décalé.
Les personnages n’ont aucune identité sociale particulière.
Ils se rencontrent tous de manière fortuite et sont obligés, par la force des choses,
de se supporter jusqu’au moment où ils peuvent enfin s’échapper.Chacun veut rester dans son propre monde ; d’une certaine manière, ils sont bornés, seuls et asociaux.
Les hommes parlent peu, les femmes piaillent comme dans un poulailler mais aucun d’entre eux n’arrivent à s’entendre, ni à vraiment s’apprécier.